Commission de planification des postes pastoraux

Dans le cadre de l'examen des tâches stratégiques par le Conseil-exécutif, le nombre de postes pastoraux au 1er janvier 2008 devait être réduit de 26,5 postes (passant de 391,3 à 364,8). Comme d'autres réductions du nombre de postes avaient eu lieu auparavant, l'Ordonnance concernant les postes pastoraux financés par le Canton constituait un instrument à la disposition de la Commission de planification des postes pastoraux. Cette dernière se compose de deux membres du Conseil synodal, d'un représentant de l'Association des paroisses, de la Société pastorale et de la Communauté de travail des pasteurs régionaux ainsi que du Délégués aux affaires ecclésiastiques. La commission reconnut que cette mesure d'économie était tout à fait applicable selon l'ordonnance actuelle.

Tout d'abord, aux termes de l'ordonnance, la diminution importante du nombre de membres entre 1990 et 2000 impliquait une baisse du nombre de postes. De plus, diverses paroisses n'avaient toujours pas mis en œuvre la réduction du nombre de postes décidée 8 ans auparavant puisque les postes ne devaient être supprimés que si une vacance intervenait.

Malgré tout, la commission de planification des postes pastoraux a reconnu la nécessité d'améliorer le système en vigueur et le Conseil-exécutif y a apporté les modifications suivantes:

  • L'application de la réduction du nombre de postes ne se limite pas au moment d'une vacance ordinaire, mais doit avoir lieu lors des réélections. C'est cette mesure qui eut le plus d'impact dans la réduction du nombre de postes.
  • Les critères en vigueur pour l'attribution des postes furent modifiés afin que les paroisses comprenant entre 2'200 et 2'999 membres se voient attribuer 150% de postes et non plus 120%, pourcentage peu heureux. Une certaine tolérance a été apportée à l'ordonnance permettant un léger écart entre le pourcentage attribué et le pourcentage effectif.
  • Aux paroisses comprenant un EMS ou un centre de soins abritant plus de 100 résidents ont été octroyés 20% de poste par tranche de 100 résidents.  

Ces modifications ont permis une meilleure application de la réduction du nombre de postes et ceci dans une meilleure transparence et donc une meilleure efficacité. Ce sont ainsi un tiers des paroisses qui ont été touchées. Un tiers d'entre elles ont vu leur pourcentage de postes augmenter et deux tiers ont été confrontées à des diminutions du nombre de poste.

Le nouveau mode de faire a été communiqué aux pasteures et pasteurs ainsi qu'aux conseils de paroisse en février 2004 lors de séances d'information.

Comme la mise en œuvre ne devait être effective qu'au 31 décembre 2007, le temps était suffisant pour les modifications à apporter aux contrats. En cas de suppression de poste, une rente spéciale a été attribuée pour tout licenciement non fautif.

Hansruedi Spichiger